Sur un réseau d'entreprise, ou sur Internet, les contraintes de sécurité peuvent faire que différents services fonctionnent sur différents serveurs, isolés. Le problème est qu'un serveur par service cause la plupart du temps une attente chez les serveurs, pour de rares pics d'activité.
Plusieurs technologies rendent possible l'utilisation de plusieurs serveurs GNU/Linux dans un seul serveur GNU/Linux physique. Comme avec les serveurs physiques, chaque serveur virtuel est isolé des autres. Par conséquent, cette approche a les avantages de serveurs séparés, mais rends possible le partage de ressources matérielles comme le CPU ou la bande passante du réseau. De plus, chaque serveur virtuel possède un espace disque et une quantité de RAM réservée.
Les avantages des serveurs virtuels sont évidents en termes de coûts, consommation d'énergie, utilisation optimum des ressources matérielles, et consommation de matériel informatique. Il y a un autre avantage pour la maintenance du matériel. Les serveurs virtuels peuvent migrer très facilement et de manière transparente d'un serveur physique à un autre.
Solutions de virtualisation :
User Mode Linux — La solution originale. Permet de faire fonctionner un ou plusieurs noyaux exécutables Linux sur une machine Linux (avec un noyau standard) comme des programmes ordinaires.
Xen — Une alternative de plus en plus populaire, avec de très petites surcharges de performance. Permet aussi une migration de serveurs direct vers d'autres matériels. Requière un noyau modifié de Linux.
Les serveurs virtuels sont déjà une solution très populaire pour l'hébergement de sites web, mais la virtualisation est toujours une solution a très fort potentiel dans les réseaux d'entreprise.